Travaux
Palimpseste
« Pour l’élaboration de cette exposition, je tente la confrontation de différents régimes d’images et de fictions au travers d’images et de films issus de mes archives personnelles ou glanés au marché aux puces.
L’image est tendue entre les dimensions patrimoniales et intimes où un simple geste les confond a n d’y déployer une nouvelle fiction. Un geste sculptural, filmique ou poétique qui vient baliser notre rapport à l’oubli à l’aide de « petits souvenirs »
2015
Téléphone sans fil
Le jeu qui donne le titre à l’œuvre, où une phrase circule entre plusieurs personne jusqu’a en être totalement altérée est le point de départ de cette installation où deux projecteurs se partagent une même bande de pellicule.
Une image, selon son passage, prendra une valeur sémantique différente brisant les conceptions linéaire de la narrativité. Le lm où ce même jeu est mis en scène entre l’ar- tiste et sa compagne se déclinant entre parole et écoute, nous fait passer par plusieurs niveaux de comprehension du même geste. Il en résulte une installation complexe dont la différence de vitesse entre les deux projecteurs génère une aberration progressive- ment croissante de la simultanéité.
2015
Don Quichino
Suite à l'invitation de "La Karakola, Casa de experimentacion" à participer à leurs rencontres mensuelles d'art dans l'espace publique "Poeticas Urbanas",
j'ai imaginé cette action:
Intervenir dans un jouet motorisé que l'on trouve exclusivement dans les bazars chinois, faisant des bulles de savons et diffusant en boucle sa musique, en y intégrant un nouveau système sonore.
C'est dorénavant les 52 chapitres de la première partie du Don Quichotte qu'il récitera et promènera en ses mouvements chaotiques dans les rues de Quito, avec toujours son infatigable moulin à bulles de savon.
2014
De la planète Mars
Projet de diffusion d’art sonore dans l’espace urbain de Marseille et au MuCEM du 12 au 22 septembre 2014. Une proposition de Younes Baba-Ali en collaboration avec Anna Raimondo dans le cadre de “Marseille Résonance“.
Mars c'est Marseille, tout le monde le sait. C'est la métaphore d'une identité forte qui encense sa spécificité en la faisant "extraterrestre".
Le son de la planète Mars, c'est Iam groupe de référence connue de toute une génération de francophone. Le son de la planète Mars c'est le silence du vents balayant les déserts de la planète rouge.
C'est l'harmonie des sphères, théorie pythagoricienne fondée sur l'idée que l'univers est régi par des rapports numériques harmonieux, et que les distances entre les planètes dans la représentation géocentrique de l'univers sont réparties selon des proportions musicales, qui viennent phénoménologiquement se formaliser dans ces enregistrements de la Nasa.
Le son de la planète Mars , ça reste un jeu de langage entre Mars et Marseille.
2014
ici. maintenant. où? consiste en une déambulation sonore urbaine, proposée par les artistes Anna Raimondo et Younes Baba-Ali, pour la plateforme d’art sonore et radiophonique Saout Radio. Suite à un appel à projet international et sur invitation de Saout Radio, une collection de paysages sonores issus d’une pluralité de sensibilités, en différentes langues et formats sera diffusée à l’intérieur des taxis pendant la première semaine de la 5ème Biennale de Marrakech (du 25 Février au 2 mars 2014). Faisant écho au “droit à la ville“ d’Henri Lefebvre et en résonance avec la proposition de la Biennale “Où sommes-nous maintenant?“, Saout Radio pose ici la question de la délocalisation et de la relocalisation dans le moment présent par le biais de l’écoute.
Le jour le plus long
En prenant le taxi à Quito, j'ai demandé au chauffeur de m'emmener dans les quartiers qu'il jugeait représentatifs de la ville avec la seule consigne de me dire les noms des rues dans lesquelles nous passions et de nommer les monuments que je voyais par la fenêtre.
un enregistrement d'une visite guidée qui, devenu obsolète, viendrait énoncer aveuglement les rue de Marrakech au son des rues Quito. Comme un guide qui se serait trompé de ville ou un étrange mensonge ou le local n'existerait plus.
2014
Le Duel
Comment une simple opération au sein du dispositif de projection peut transformer l'image projetée, la déplaçant en son sens et son genre. Un duel où les dualistes vivent le drame de toujours recommencer leur duel devient une tragicomédie où chaque protagoniste est perdu dans son cadre, tournant en rond comme un fou et où le conflit premier est désamorcé, n'ayant plus de face à face et plus personne à viser.
2013
« Le duel », « Il n’y a pas de secret »,
Second Room, Anvers
Crédit photographique: Wolfgang Dengel
Courtesy of the artist
"--/--/---- --/--/----"
est une installation dont le titre est la période d'exposition du projet.
Les dimensions de l'installation et sa durée sont variables et le dispositif s'articule autour des conditions d'expositions (espace-temps).
" 24/10/2013-27/10/2013" est un passage de la forme à l'informe, la démonstration d'un secret.
Un bloc de paraffine posé en son théâtre comme un petit coffre d'oubli, descellant peu peu sa mémoire. Un système d'éclairage pervers qui montre et détruit à la fois, faisant lentement apparaître une image scellée. Et surtout un temps qui se formalise dans les coulures d'une bougie.
2013
« 24/10/2013-27/10/2013 », vitrine du 10/12, Bruxelles Crédit photographique: Luis Alvarez
Courtesy of the artist
La bouche dans le rocher
El trabajo de Antone Israel comprende, en su propuesta instalativa, un ciclo de crecimiento y de desintegración a la vez, gesto que encarna el pasar del tiempo; la repetición de la cinta evidencia la posibilidad de reconstrucción del gesto. En esta obra, el ritmo de lectura está sujeto a la constante temporal y a la gravedad, “une sculpture de sable et de film laissant apparaître lentement son poème” (una escultura de arena y de película revela su poema lentamente) Israel”1.
Camila Molestina
«(...)Le travail d’Antone Israel englobe, dans sa proposition installative, un cycle de croissance et de désintégration, geste qui incarne le passage du temps; la répétition de la pellicule met en évidence la possibilité de reconstruction de ce geste. Dans cette oeuvre, le rythme de lecture est soumis à la constante temporelle et à la gravité, “une sculpture de sable et de film laissant apparaître lentement son poème” (...)»
Camila Molestina
2013
«La Bouche dans le Rocher», «Polifonia»,
Alliance Française de Quito.
Crédit photographique: Naya Kiu
Courtesy of the artist
Sin Titulo #2
Que serait le cinéma, ou toute autre forme d’art, si il n’avait pas besoin de circuler ? Tout serait unique et non-reproductible. L’histoire de l’art une légende et un pélérinage.
C’est peut-être une sorte de simulation de cette impossible état de l’art que je tente de mettre en place ici. Une projection qui n’attend pas le spectateur, qui n’est plus condescendante à nous faire lire le visible en défilant le récit. Il s’agit ici de créer un sentiment de rencontre fortuite, comme si le spectateur était devant la scène d’un crime qu’il n’aurait pas voulu, et d’éveiller cette responsabilité face à l’image, puisque le spectateur en est devenu son seul dépositaire.
2013
Mœbius
La tentative de ce travail est d’intégrer une logique de montage en utilisant que des photogrammes identiques, et cela par la formation d’une boucle prenant la forme d’un ruban de mœbius. La même image selon son passage sera projetée une fois à gauche,
une fois à droite reprenant la syntaxe assez basique du champ-contrechamp, déléguant
le montage au dispositif de projection. Le projecteur, en plus d’être la machinerie du visible, devient une machine de production narrative autonome.
La torsion qui s’effectue ici (la particularité de cette torsion est d’être un pli, stable, dans l’espace et non dans l’objet) serait à la fois un point de rupture, un point de rassemblement et un point d’opération dans la même unité formelle.
C’est cette prédisposition à unifié la face et l’envers dans le même corpus tout en gardant une distinction nette entre les deux positions qui m’intéresse. Et comme tout cela se charge de la particularité de la « boucle cinématographique », la hiérarchie linéaire du plan questionnant et du plan de la réponse est abolie: l’image se questionne et se répond en soi et par soi, supposant une perception presque quantique de l’image.
2012
«moebius», «Image de soi, Image de l’autre!»,
Musée Juif de Belgique, Bruxelles
Crédit photographique: Christian Israel
Courtesy of the artist
Okyanus onlarin
arasinda ve a benim
Ce travail est une réaction à l'espace d'exposition, s'appuyant sur la longue série de vitrines de l'Abbaye de Forest.
À l'intérieur, un projecteur tournant à vide projette sa lumière sur un miroir posé dehors au pied d'un arbre. La lumière revient à l'intérieur de l'espace d'exposition traçant sur le mur du fond un écran du lumière vibrante où chaque ombre vient un moment s'introduire dans un "film" et où chaque passage, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur, se retrouve sur le même plan avec la même valeur focale des découpes des ombres chinoises; brouillant ainsi les pistes, ne distinguant plus qui est où.
2012
«Okyanus onlarin arasinda ve a benim», «Idem», Abbaye de Forest, Bruxelles
Crédit photographique: Marco Desanctis
Courtesy of the artist
Adelante!
Compte tenu du contexte d'exposition, c'est à dire une "exposition et demie" en deux lieux distants de plus de 1000km, j'ai voulu faire une vidéo à l'ambition panoptique, fragmentée dans les deux lieux.
Une image très simple de quelqu'un qui cache toujours quelque chose, que se soit son visage ou le vide qu'elle a entre ses mains. Une vidéo où l'on devrait avoir le don d'ubiquité pour pouvoir la regarder dans sa totalité.
Deux expositions qui s’assemblent pour relier deux lieux, deux villes, deux pays. C’est ainsi que nous avons voulu le projet Idem : une rencontre artistique européenne et une expérience qui dépayse, qui transporte d’une place à une autre, qui joue avec les frontières et se moque des distances. Le projet rassemble douze plasticiens prometteurs et est une rencontre entre deux villes : Bruxelles et Nice. Elles ont la caractéristique commune de faire preuve d’efforts notables pour encourager les Arts et particulièrement les jeunes artiste
2012
«Adelante!», «Idem», Abbaye de Forest, Bruxelles
«Adelante!», «Idem», La Seumeuse, Nice
Crédit photographique: Antone Israel
Courtesy of the artist
Fin
J’ai monté cette installation comme schéma narratif dans lequel j’aurais oublié la narration n’ayant balisé que le début (le projecteur) et la fin (l’écran) et ne donnant au visible que le parcours de la lumière du projecteur et le carton "fin" qui vient conclure ce parcours. Chaque miroir qui renvoie la lumière sur un autre est un chapitre obscur d’un film inexistant où se fragmente le mot «Fin» en trois lettres disséminées dans l’espace.
2015
“FIN”, END(LESS), ArteContemporanea Brussels, coutesy of the artist and ArteContemporanea
2012
«FIN», «Vita Nova», L’Orangerie, Bastogne
Crédit photographique: Zinaida Tchelidze
Courtesy of the artist
Tribute to Z
Ce qui m’intéresse ici c’est de formaliser ce qui survit d’un phénomène lorsqu’il est capté,
reproduit et converti en images. Que reste-il de la mer dans une image de la mer ?
C’est un peu l’axe central du questionnement que je (me) pose dans cette installation:
Comment unir la pellicule, son trajet, le support et l’image projetée dans le même mouvement, la même nostalgie et ainsi cristalliser en cette chorégraphie de film et de papier ce qu’il reste d’un phénomène.
Dans mon travail, je tente de mettre en place une tension entre ce qui est visible et ce qui
est invisible, ou plutôt ce qui ne peut plus être visible. À force de passer sur le papier, la
pellicule marque sur ce dernier les traces de son usure. Et j’aime à imaginer qu’à un certain
moment elle redeviendra tout à fait transparente, reprenant pleinement sa substance
d’ « objet bande » et non plus celle de médium véhiculant l’image. Mais il y a bien sûr un
temps entre la première projection et son devenir invisible. Un temps encore inconnu, mais
qui a les apparences de la fragilité.
On sait bien que l’image que nous voyons tourne en boucle mais l’on pressent que quelque
chose se perd aussi à chaque passage. La mer était pour moi le meilleur sujet le seul possible de par sa dimension euclidienne pour aborder à la fois la boucle et le flux.
A l’image des marées.
2012
"Tribute to Z"
Crédit vidéo: Naya Kuu
Courtesy of the artist and Arte Contemporenea
En memoria de...
Cette composition triangulaire permet de jouer sur la fragmentation et la décomposition de l’image projetée, de mettre en place plusieurs valeurs focales et rapports d’échelles à l’intérieur d’une même image.
L’écran est par sa position dans l’espace d’exposition l’indicateur du cadre (du fragment) et de la visibilité (par la focale), visibilité elle- même déterminée par les rapports entretenus entre la surface de projection et l’espace de projection. C’est-à-dire que la spatialisation de l’installation devient elle aussi un vecteur de narrativité au même titre que l’image puisqu’elle en détermine sa lisibilité.
Déstructurer l’image, la délier d’elle-même par ce jeu parcellaire de visible et d’invisible, était à mes yeux la meilleure façon de quitter la perception immédiate et globale de la photographie pour mieux l’emmener vers cette perception « littéraire » où l’instant photographique se vide de son évidence, où l’image fixe n’ayant plus un seul mais plusieurs plans de visibilité, acquiert plusieurs valeurs temporelles, créant une sorte de parcours narratif à l’intérieur de l’image. Utiliser des livres comme support à la projection était une manière quelque peu démonstrative de faire le lien entre le potentiel littéraire de l’image spatialisé et le support conventionnel à la littérature. Une autre analogie est celle de la décomposition du flux lumineux sur le sol rappelant les pages d’un livre entrouvert (bien qu’elle ne soit que d’un ressort purement esthétique). Il y a aussi cette double lecture de l’objet, qui selon la circulation du spectateur est à la fois l’objet spécifique du livre et l’écran, support à la projection.
2011
«En memoria de...», AESP, ARBAESA
Crédit photographique: Antone Israel
Courtesy of the artist
Etat des lieux
Performance et catalogue de l’exposition Let’s have another meal together .
Pour cette exposition collective qui a eu lieu en novembre 2010, Astrid Bossuyt et Antone Israel ont invité - et payé un expert immobilier pour qu’il fasse son travail lors de la soirée du vernissage.
L’expert à la mission de décrire l’espace et les objets dans l’espace d’exposition aussi objectivement que possible. Son rapport devient le catalogue de l’exposition.
2010
en collaboration avec Astrid Bossuyt
Performance et publication
Le vent se lève
« La parole s’envole et se brise »
C’est à partir de cette phrase de Nietzche que j’ai commencé à concevoir cet hybride de performance et d’installation en une sorte de schématisation littérale de la citation.
Le travail fonctionne par processus performatif puisqu’il nécessite l’action d’un corps pour être « mis en œuvre ». Le terme d’installation me semble juste dans le sens où les objets préfigurent une action à venir ou se posent en tant que témoins, en tant que ruines de la lecture d’un texte qui ne sera jamais relu. La pièce n’existerait donc pas pour n’être seulement qu’outil performatif. Ce serait une installation qui devrait, à un moment, être descellé par quelqu’un, action irréversible sans pour autant qu’elle clôture l’installation.
Ce fait de desceller est extrêmement important à mes yeux : il est l’acte le plus profondément poétique qui soit. Desceller c’est avoir conscience d’ouvrir, pas forcément de comprendre la chose ouverte mais d’être face à une ouverture et se savoir d’une façon ou d’une autre compris dedans ou au contraire d’y être intiment extérieur. C’est l’intimité dépliée, l’individu intégré dans l’unité du monde et le monde devenu intime ou l’affirmation de l’individu comme extérieur à tel monde. C’est la concrétisation de cet acte par l’ouverture des tiroirs qui m’importe plus que l’impact du texte écrit (ce n’est pas que je dévalorise l’écriture ou même le langage, c’est juste que je m’en méfie).
Le vent est un autre symbole, celui de la fugitivité du temps du poème. Une fois lu, il ne nous reste que ses éclats, non qu’il se soit détruit en nous mais plutôt qu’on présente qu’il s’est détruit ailleurs. Ce serait aussi le glissement de la fixité de l’écrit au temps immédiat de la parole. L’aspect quelque peu autoritaire du ventilateur et la puissance du vent met la personne lectrice dans une certaine position de résistance. Mais extensivement la résistance n’est elle pas inhérente à la production poétique? Toute poésie n’est elle subversive puisque non normative?
2010
«Le vent se lève», AESP, ARBAESA, Bruxelles
Crédit photographique: Antone Israel
Courtesy of the artist
El Tren
J’ai imaginé cette installation dans un tram, m’amusant sur le terme
«image en mouvement».
Recréer un système quelque peu absurde de projection: prendre des diapositives (cette sorte de protocinéma), pour ensuite les mettre en mouvement par quelque chose qui ne serait que mouvement, autant dans son effet que dans sa symbolique.
Le train est ce véhicule cinématographique par excellence: vitesse, mouvement du véhicule et passivité du passager ressemblant à celle du spectateur des salles de cinéma.
L’effet stroboscopique lorsque la lumière passe par les fenêtres et la disposition des fenêtres d’un wagon n’est elle pas sans rappeler le dispositif lumineux d’un projecteur et les cases d’une bande de pellicule?
Ce train et ces images qui tournent en boucle pourraient être le « Nostos » des marins d’Ulysse condamnés au voyage, au mouvement, à l’expectative du pays perdu et à la fixité, comme les choses devenues images, retirées à leurs temps et à leurs espace originels.
Le fait qu’il y ait deux écrans (ou deux simulacres de murs pour rester dans le modélisme), en plus de donner une sorte de volume et de spatialité à l’image, permet de jouer avec différentes focales venant illustrer un « mouvement mémoriel ». Le lent recouvrement du souvenir par l’oubli ou au contraire, la réanimation progressive d’une image connue. C’est comme l’on voudra.
2010
«El Tren», AESP, ARBAESA, Bruxelles
Crédit photographique: Antone Israel
Courtesy of the artist
Cartographie d'un film
La terre, en séchant, se fissure et tombe, laissant d’abord percevoir une sorte de rythme lumineux qui se dévoile ensuite comme images fragmentées.
Mais il ne s’agit pas uniquement de découvrir le film projeté au fur et à mesure du processus de «dégradation» de l’écran.
Ici l’écran n’est plus cette surface réceptive,traduisant passivement en images le mouvement extérieur du dispositif vidéo.
L’écran serait ici son propre moteur de visibilité et soumettrait aux images
rétro-projetées les lois de son mouvement interne.
Projeter «FILM» de Beckett s’imposait, de par son nom générique et de par sa problématique : celle du regard ou de la dialectique du regard.
Un film où un homme tente d’échapper au visible et un écran qui tente de le dévoiler
2009
«Cartographie d’un film», AESP, ARBAESA, Bruxelles 2010
Crédit photographique: Antone Israel
Courtesy of the artist
Antone is Real
J’ai toujours considéré ce travail comme une sorte de pierre tombale qui attesterait que je suis toujours en vie. Ou bien comme un journal intime fossile dont tous les mots s’uniraient presque dans mon seul nom pour fixer le fait de ma réalité. Un pavé qui se serait érigé en témoin solitaire de moi-même.
La décalcomanie, outil à l’apparente fixité, mimant les modes de l’imprimerie, alors qu’il n’est que sa version la plus fragile, la plus temporaire: inscription fragile, transitoire que celle d’un nom.
2007
Palimpseste
Téléphone sans fil
Don Quichino
De la planète Mars
Le jour le plus long
Le duel
«--/--/---- --/--/----»
La bouche dans le rocher
Sin Titulo
Moebius
Okyanus onlarin arasinda ve a benim
Adelante
FIN
Tribute to Z
En memoria de
Etat des lieux
Le vent se lève
El tren
Cartographie d'un film
Antone is real